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Le 9 avril dernier, les conseils de la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine et de la Communauté maritime ont adopté deux projets de règlement permettant la création du Fonds de gestion durable du territoire et de la Passe Archipel, une contribution volontaire demandée aux visiteurs non résidents. Les revenus engendrés par la Passe Archipel serviront à la création d’un Fonds de gestion durable du territoire et, en partie, à l’implantation du parc régional, un dossier sur lequel l’administration municipale travaille depuis plusieurs années. Alors que le sujet suscite plusieurs interrogations et même certaines appréhensions, voici en bref tout ce que vous devez savoir sur le parc régional afin de vous aider à mieux comprendre cet important projet.
Rappelons qu’un sondage lancé en 2021 et rempli par plus de 1100 personnes révélait que plus de 80 % des répondants souhaitaient un meilleur encadrement des activités en territoire public, ce qui est l’un des principaux objectifs du parc régional.
Le territoire public, communément appelé les terres de la Couronne, représente 30 % de la superficie totale de l’archipel et est majoritairement composé de milieux fragiles abritant une multitude d’espèces animales et végétales, certaines menacées ou vulnérables. La gestion de ce territoire relève des trois paliers de gouvernance, fédéral, provincial et municipal, chacun ayant ses responsabilités et ses champs de juridiction distincts.
Les terres publiques sont grandement utilisées à diverses fins récréatives ou utilitaires, comme la chasse, la pêche sportive, la cueillette de petits fruits sauvages, la randonnée pédestre, les sports de voiles, le camping temporaire, la circulation des VHR, l’observation des oiseaux, la cueillette de mollusques et, bien entendu, la baignade. Plus d’une quarantaine d’activités différentes sont pratiquées sur les terres publiques, dont certaines entrent parfois en conflit les unes par rapport aux autres, principalement à cause de l’espace restreint. Cette pression, qui augmente d’année en année, est sans contredit une menace à l’intégrité physique de ces milieux, mais aussi au maintien de nos activités, qu’elles soient récréatives, sportives ou utilitaires.
En plus d’être à la fois très utilisé et fragile, le territoire public des Îles comprend des statuts de protection particuliers imposés par les gouvernements supérieurs, dont 7 habitats floristiques, 41 habitats et un refuge fauniques, une réserve écologique et une réserve nationale de la faune. Ce sont beaucoup de statuts qui impliquent une réglementation, alors que les ministères qui en assument la responsabilité sont très peu ou pas présents sur le territoire. Certes, ces statuts peuvent sembler contraignants, mais du point de vue environnemental, ce sont aussi d’immenses richesses.
Après y avoir longuement réfléchi, l’administration et les élus municipaux sont arrivés à la conclusion que c’était la voie à suivre. La
création d’un parc régional vise à se doter d’un outil pouvant répondre à des problématiques actuelles et documentées, tout en permettant à la communauté de jouer un rôle proactif et déterminant dans l’utilisation, la gestion, la protection et la mise en valeur du territoire public.
Le parc régional vise à assurer la continuité des activités sur les terres publiques tout en préservant le milieu naturel et en harmonisant les usages pour éviter les conflits. En aucun cas il ne vise à empêcher les Madelinots de pratiquer leurs activités en terres publiques ou à imposer une tarification pour ce faire. De façon plus détaillée, voici les objectifs ciblés par le projet ainsi que ses principes directeurs.
Les objectifs
Les principes directeurs
À la lumière de ces objectifs et de ces principes directeurs, il est incontestable que le parc régional n’empêchera pas la pratique d’activités, mais permettra de s’assurer que les usagers respectent les règles en vigueur, l’environnement ainsi que les autres utilisateurs. Des agents de sensibilisation seront présents sur les terres publiques et en mesure de rappeler à l’ordre les usagers non respectueux, ce qui est demandé depuis plusieurs années par celles et ceux qui tiennent à préserver un territoire public en bonne santé et, surtout, le privilège de pouvoir continuer d’en bénéficier.
En terminant, voici un questions-réponses qui permettra aux citoyens de déconstruire certains mythes et de bien saisir qu’est-ce qu’un parc régional et qu’elles seront les réelles conséquences qui découleront de sa mise en place.
Pour en savoir plus sur le projet du parc régional des Îles-de-la-Madeleine, consultez le Plan provisoire d’aménagement et de gestion (PAG), qui est public et sur le site Web de la Municipalité depuis septembre 2023. Ce document établit un portrait du territoire public, dresse une série de constats et d’enjeux et détermine des orientations et des objectifs à atteindre. Il a été rédigé en étroite collaboration avec les différents ministères concernés, et plusieurs des éléments qu’il contient ont été présentés publiquement lors de différents événements au cours des 5 dernières années.