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La maison madelinienne

En ce mois de février, voici la maison madelinienne, qui, inspirée de la maison acadienne présentée dans la chronique de janvier, conserve ses proportions et sa simplicité fonctionnelle. Introduite aux Îles environ entre 1880 et 1920, elle se distingue toutefois par un détail clé : sa façade principale est cette fois-ci placée sur le mur pignon, rappelant l’influence des traditions architecturales de la Nouvelle-Angleterre, apportées par les Acadiens ayant fréquenté les colonies anglaises. Ce changement à la façade principale permet notamment aux habitants de se protéger de la pluie et de la neige pouvant dévaler le versant de la toiture à deux versants droits. Ce style unique, particulièrement présent sur L’Île-du-Havre-Aubert et à L’Étang-du-Nord, représente, en quelque sorte, le symbole même de la maison traditionnelle des Îles répandu dans toutes les publicités et outils promotionnels touristiques.

La maison madelinienne est construite sur un niveau et demi, avec des chambres aménagées dans le comble. De plan carré ou rectangulaire de 16’ à 24’ de côté, ses fondations sont simples et peu profondes. La toiture, recouverte à l’origine, de bardeaux de cèdre, est parfois agrémentée de lucarnes qui ajoutent à son charme et sa fonctionnalité en éclairant les espaces sous le toit.

La façade pignon comprend une porte en bois accompagnée d’une fenêtre au rez-de-chaussée, tandis que l’étage est percé de deux plus petites fenêtres créant une symétrie dans la composition d’ensemble. Les fenêtres à guillotine, en bois, sont dotées de contre-fenêtres (les châssis doubles) pour résister aux intempéries, tout comme la porte, qui est parfois équipée d’une contre-porte.

Sur le mur latéral s’ajoute quelques fois un appentis ou un tambour pour améliorer le confort et protéger l’entrée secondaire des vents dominants. Dans d’autres cas, la maison est agrandie sur les deux niveaux, formant un plan en T, sans rompre l’harmonie des proportions.

La maison madelinienne représente ainsi un mariage réussi entre la tradition héritée des premiers Acadiens et une transition vers une habitation toujours un peu plus confortable et adaptée au climat local.