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La maison de colonisation

Crédit image : Émile Arseneau

Si elle se décline en plusieurs types qui seront abordés dans les prochaines chroniques, la maison traditionnelle des Îles, de façon très générale, est petite et influencée par plusieurs styles architecturaux américains et européens. Sobre et avec peu ou très peu d’ornements, elle est recouverte de bardeaux de cèdre, un matériau durable qui a fait ses preuves.

Les premiers Madelinots choisissent des emplacements abrités des vents dominants, près des accès à l’eau, et orientent le plus possible leur maison vers le sud pour profiter du soleil. Un tambour est souvent ajouté à l’est pour protéger l’entrée des vents froids. Limitée aussi en hauteur pour mieux résister aux intempéries, l’architecture traditionnelle reflète le souci constant de construire en harmonie avec l’environnement.

Unique aux Îles, le partage des terres s’est historiquement fait de façon informelle entre familles, favorisant de grandes parcelles adaptées aux besoins agricoles et forestiers.

Les premiers Acadiens qui ont trouvé refuge aux Îles se sont installés dans ce qu’on peut appeler la maison de colonisation. Ce premier type architectural est modeste et fonctionnel, adapté aux besoins de ses occupants dans un contexte de ressources limitées et de conditions climatiques parfois assez rigoureuses.

De plain-pied et compacte, elle a un plan carré ou rectangulaire, mesurant généralement entre 20 et 30 pieds de côté. Les fondations en pierre sèche, peu profondes et simples, permettent de stabiliser la maison sans nécessiter de grands travaux de maçonnerie. La structure de la maison quant à elle est construite en « pièce-sur-pièce », une technique où les pièces de bois massives sont disposées côte à côte verticalement ou horizontalement. Elle est ensuite revêtue bien souvent de planches de bois verticales.

La façade principale est conçue de manière symétrique, percée d’une porte centrale simple, en planches de bois verticales. Les fenêtres en bois à petits carreaux sont petites et peu nombreuses, mais généralement disposées de chaque côté de la porte. Son toit à deux versants droits est recouvert de bardeaux de cèdre. Le comble sert principalement d’espace de stockage.

Vous aurez beau scruter le paysage, ces maisons ont été démolies ou adaptées au fil du temps. Les témoignages recueillis par le père Anselme Chiasson nous permettent toutefois d’illustrer de façon assez précise cette première typologie installée principalement près des ports de pêche de Havre-aux-Maisons et de Havre-Aubert.